Lorsqu'il entendit Kara arriver, Silgalam fut énormément surpris. Si sa mémoire était exacte, c'était exactement la troisième perosnne à lui avoir demander de voyager avec lui aussi spontanément. La première, c'était bien sûr son plus grand ami, et la seconde, c'était sa soeur et fiancée. Il sourit, et dit :
Cela ne me dérange aucunement. Mais, nous allons à nouveau devoir traverser cette forêt, pour arriver plus rapidement à Camelot. Je ne sais pas si je peux t'infliger ça.
Finalement, il la regarda et vit qu'elle était déterminée. Il observa attentivement la forêt, carressa Fenrir, et s'engagea dans les arbres. Comme il s'y attendait, l'ambiance générale n'avait pas changée. En fait, elle était même plus pesante. Tout semblait plus sombre, plus silencieux, plus oppressant. L'air empestait l'odeur du Mal. Par réflexe, Silgalam porta sa main à son épée et regarda autour de lui. Fenrir semblait aussi avoir remarqué cela, et Silgalam fit un signe discret à kara pour la mettre en garde. Pendant qu'ils continuaient à avancer, des bruits se faisaient entendre dans les environs. Des êtres se déplaçaient rapidement, sans laisser de traces. C'était presque comme si leur présence physique était innexistante. Comme s'ils n'étaient que de l'air. Silgalam commençait à vraiment s'inquiéter. Il n'avait encore jamais entendut ce genre de choses. S'il avait cru à ce genres de rumeurs, il aurait put penser que c'était une de ces créatures venues d'un autre monde, qu'on appelait élémentaires. Il y en avaient qui, disait-on, avaient ce genre de pouvoir, qui n'était formés que de vent, et qui passaient comme un courant d'air. Mais il n'avait jamais cru à ce genre de choses. cependant, à ce moment précis, il aurait put croire n'importe quoi. Soudain, un bruit plus fort que les autres se fit entendre à sa droite, et Silgalam bondit en sortant son épée. Mais sa main se refaerma sur du vide. De la sueur commençait à dégouliner dans son dos. Pour la première fois de sa vie, il avait réellement peur. Il était persuader que quelque chose se tenait là, juste à côté de lui, et pourtant, c'était le vide total. Il tourna les yeux vers Kara, pour voir comment elle ragissait face à tout cela.