Arrivée (suite en PV avec Silgalam)

Kara regarda Silgalam :

- Désolé si je vous ai tiré de vos pensées… Et pour répondre à votre question, cette ville se trouve à environ une trentaine de minutes d’ici. Elle est située un peu plus au sud. C’est une petite ville mais qui ne manque pas d’animations. Ses habitants adorent faire la fête et danser jusqu’au petit matin. Nous trouverons certainement une auberge pas trop chère et qui sera agréable et silencieuse.

Ils arrivèrent donc rapidement à Comodo.

- Oui c’est bien ça… J’espère que ça ne vous gêne pas sinon on peut dormir à la belle étoile.

Elle lui sourit gentiment puis passa les portes de la ville bientôt suivie de Silgalam et de son compagnon Fenrir. Elle regarda ce qui s’étendait devant elle. Des tas de petites maisons et les habitants riaient en groupe dans chaque coins de rues, la taverne était remplie. Kara qui attendait toujours la réponse de Silgalam ne rentra pas dans l’auberge qui se trouvait devant eux. Elle ne voulait surtout pas lui forcer la main comprenant combien les rôdeurs aimaient la nature. Toutefois, quoi qu’il dise, elle profiterait de cette pause pour visiter Comodo de nuit, une ville vivante et pleine de joie où le roi ne réussissait pas à faire régner le mal. Elle s’amuserait un peu, irait très certainement danser comme elle l’aimait et irait à la taverne pour prendre son fameux verre de lait chaud avant d’aller se coucher. Vieux souvenir du à son père le lait chaud. Il lui en apportait au lit avant qu’elle ne s’endorme tous les soirs et cette habitude n’avait pas disparue chez les mages et ne s’était toujours pas évaporée maintenant.

Silgalam suivit Kara jusqu'à l"auberge et lui dit :

"Si tu le souhaite, nous pouvons passer la nuit ici. Je n'ai pas de préférence particulière. C'est dans la nature des rôdeurs de s'adapter à toutes les situations."

Puis, ils entrèrent dans le bâtiment. Il était plein à craquer. C'était une grande pièce presque carrée, et sur un des côtés s'étendait un grand comptoire. C'était sans doute un des établissements les plus réputés, car il y avait un grand nombre d'employés et de serveurs. Les tables étaient presques omniprésentes, et le bruit remplissait la salle. Des hommes et des femmes étaient assis devant des verres, parlaient et riaient avec joie. Certain étaient même obligés de rester debout. A côté du comptoir se trouvait une petite porte qui menait aux chambres, ainsi qu'une trappe qui devait ouvrir sur la réserve. Silgalam se fraya un chemin à travers la pièce et les clients, tout en s'assurant que Kara était là. Il ne savait pourquoi, mais il sentait qu'il devait la protéger. Arrivé devant un des employés, il demanda s'il pouvait louer une chambre pour la nuit, et il reçut les clés de l'une des dernières de l'établissement. Il s'installa alors sur un siège, et demanda à son compagnon si elle voulait boire ou manger quelque chose. En attandant sa réponse, il se tourna vers le tavernier :

"Serait-il possible d'avoir un pinte de bière et une écuelle d'eau."

L'homme lui servit le verre ainsi qu'un plat creux remplie d'eau que l'elfe posa au sol à l'attention de son loup. Lui commençat à boire sa bière en écoutant la réponse de Kara.

Kara écouta la réponse de Silgalam et ne put s’empêcher de sourire. Elle allait pouvoir dormir dans un lit ! Un lit bien chaud avec des oreillers confortables. Que rêver de mieux quand on passe des jours et des jours à marcher ? En tout cas, pour elle… Il entrèrent dans l’auberge qui étaient plus que bondée. La jeune femme paya les chambres d’avance pour être sûr de les avoir pour le soir et alla rejoindre son compagnon de route qui commanda à boire. Elle répondit :

-Euh… Eh bien…Oui pourquoi pas… Je prendrai un verre de lait chaud…

Elle toussota un peu et rougit. Elle n’avait que 17 ans même si elle pouvait sembler en avoir plus. Et cette habitude n’était pas partie et ne partirait sûrement jamais. Est-ce que Kara boit de temps en temps ? Oui, bien-sûr ! Mais que quand elle en a vraiment envie, qu’elle déprime ou qu’elle fait la fête. Et à ce moment là, elle ne fêtait rien de particulier à part peut-être sa rencontre avec Silgalam. Mais comme ce soir elle allait danser, elle fêterait ça à ce moment. La demoiselle dévisagea un peu les personnes présentes dans l’auberge. Il y avait quelques personnes douteuses mais elle ne s’inquiéta pas plus que ça, elle savait ce défendre. Puis elle regarda une affiche sur le mur pour savoir ce qu’il y avait la nuit même. Une petite fête qui s’annonçait pas mal du tout.

-Vous viendrez aussi ?

Elle regarda Silgalam et lui désigna l’affiche du regard.

Silgalam paya la boisson de Kara, et commença à boire. Lorsqu'elle lui montra l'affiche disant qu'il y aurait une fête ce soir, il répondit :

"Mmh...Je ne sais pas. Je penses que tu peux rester seule en ville, non ? Je verrais bien le moment venu."

Puis, ils finirent de boire, et Kara quitta l'auberge pour déambuler dans les rues. Silgalam, lui, monta à sa chambre et l'observa. C'était une petite pièce, avec un simple lit contre le mur et une table avec un fauteuil dans un coin. Rien de bien impressionnant, mais c'était néamoins agréable. Il y avait aussi une fenêtre qui donnait sur les rues. Lorsqu'il l'ouvrit, un grand bruit envahit la chambre. Silgalam se pencha dehors et regarda à quoi resemblait la façade. Il y avait juste au niveau des fenêtre des briques qui ressortaient légèrement, et formaient une ligne. L'elfe passa et commença à s'aggriper au mur en posant les pieds sur ce échemin". Finalement, il parvint à se hisser jusqu'au toit et s'y installa. Fenrir, il ne sait comment, parvint aussi à escalader le mur, et ils s'assirent ensemble sur les tuiles rouges. La ville s'étendait sous eux, et elle était très agitée. Jusque dans les plus petites ruelles, il y avait toujours de la lumière et des rires. La ville semblait ne jamais dormir. D'habitude, lorsqu'il montait sur les toits la nuit, Silgalam écoutait le silence nocturne, et ce changement fut un peu brutal. Mais, étrangement, ce n'était pas si désagréable. Finalement, il se décida et sauta au sol. Il atterit dans une rue déserte et commença à mercher en compagnie de son loup, sans savoir où il allait.

Kara répondit :

-Bien-sûr ! Eh bien à ce soir! De toute manière je viendrais sûrement vous dire bonsoir avant d’aller me coucher… Et merci beaucoup pour la boisson.

Elle lui sourit gentiment puis sortit en ville. Elle regarda les boutiques et finit par rentrer dans l’une d’entre elles. C’est là que son tatouage commença à la picoter. Comme ça ne lui était jamais arrivé, elle se demanda tout d’abord ce qui se passait puis son regard se posa sur un homme qui devait être vendeur. Lui aussi la regardait. Il la dévisageait comme si elle lui rappelait quelqu’un. Il finit par s’approcher d’elle et lui demander s’il pouvait l’aider tout en continuant de la regarder. Elle lui répondit que non et le regard de cet inconnu se posa sur le collier de la jeune femme. Celui-ci avait appartenu à son père et représentait la Table Ronde. Il fit de gros yeux et la regarda étonné. Il sortit de sa poche le même pendentif. Ils se regardèrent et ne surent que dire. Il finit par l’invité à manger pour qu’il puisse discuter un peu de tout ça. C’est là que cet homme lui avoua qu’elle avait été adoptée. Kara le regarda tout d’abord avec mépris puis avec un regard interrogateur. Il lui dit qu’elle était en fait de Camelot et que ses parents avaient été tués par le roi et qu’alors ses parents adoptifs l’avaient prise sous leurs ailes. Ils se séparèrent et la demoiselle finit par aller dans les rues. Elles n’étaient plus vraiment d’une humeur festive. Elle s’assit au bord d’une fontaine et regardait le pendentif qu’elle gardait en main.

Une fois en ville, Silgalam réfléchit :

*Vu l'ambiance, ce doit être jour de fête. Il y aura donc sûrement du monde dans les rues, et surtout dans les tavernes. Et qui dit tavernes dit rumeurs.*

Il se dirige alors vers la taverne le plus proche, et entra. Elle était elle aussi très pleine. Il se dirigea vers le comptoire, où il commanda une boisson. Ensuite, il tenta de mettre le grapin sur le tavernier, et engagea la discution :

"Ca arrive souvent, ce genre de fêtes, ici ?"

tavernier : "Souvent ? C'est le cas de le dire. presque tous les jours. Et c'est bon pour les affaires."

Silgalam : "Dans votre métier, vous devez souvent entendre des choses étranges, non ?"

tavernier : "Pour sûr. Mais faut pas toujours prêter foi à ces trucs. C'est souvent des clients ivres qui commencent à déballer des sornettes."

Silgalam : "Mais dans le vin se trouve la vérité."

L'homme le regarda avec un air hébété. Silgalam fut consterné. Ils emblait être plutôt faible du côté intelligence, ce serait donc facile de lui soutirer quelques informations.

Silgalam : "Et dites-moi, vous n'avez jamais entendu des rumeurs qui paraissaient probables ?"

tavernier : "Bien sûr, souvent même. Pourquoi, vous cherchez quelque chose ? Je peux peut-être vous renseigner."

Silgalam : "Avez-vous jamais entendu parler d'un homme nommé Ivellios Adranil ?"

tavernier : "Ivellios Adranil...Attendez que je réfléchisse...Non, jamais entendu ce nom là. Si je peux vous conseiller, allez voir chez Rigor Rackledver. Il tient une taverne pas loin d'ici, Le Rascasse Bleu. C'est à côté de l'entrée de la ville, alors lui, il doit en entendre, des nouvelles de l'extérieur. S'il ne sait pas de quoi vous parlez, alors personne ne le saura."

Silgalam : "Je vous remercie."

Puis, il se retira en lançant une pièce sur le comptoire.

Kara voulait en avoir le cœur net. Elle alla dans sa chambre à l’auberge et prépara quelques instruments de magie. Pas grand chose, quelques bougies blanches, du sel et un bâton d’encens. Elle fit un cercle de sel, se mit au centre et mit les quatre bougies dans le sens des points cardinaux. Elle en prit une en main, souffla sur la mèche éteinte et une flamme apparût. La jeune femme sourit et alluma le reste des bougies. Elle se concentra un instant. Elle était assise sur ses genoux et finit par commencer une incantation. Sa voix se perdit dans le temps, par delà le monde des vivants et celui des morts. Un instant plus tard une forme se matérialisa devant la jeune femme. C’était son père, du moins celui qu’elle avait toujours considéré comme tel. Il la regarda et lui adressa un sourire qui la réconfortant tout de suite.

-Père, pourquoi ne m’avez-vous rien dit ? Pourquoi ne m’avez vous pas dit que vous m’avez adopté ?

Il la regarda et son sourire s’effaça quelque peu.

-Je suis désolé. C’est vrai, nous aurions du t’en parler mais tu étais jeune et nous ne pensions pas… mourir… J’aurai aimé de l’apprendre moi-même mais maintenant c’est bien trop tard.

- D’où est-ce que je viens ?

- De Camelot… Tes parents ne sont pas très connus mais tes grands-parents en revanche sont plutôt célèbres… Je ne vais pas t’en dire plus, je sais combien tu aimes trouver les réponses à tes questions toi-même…

Kara voulut protester mais son père disparut en ne laissant qu’une phrase :

-Quoi qu’il en soit, tu es ma fille et je t’aime…

La jeune femme regarda son père disparaître et éteignit les bougies en le remerciant puis alluma l’encens. Elle se dirigea ensuite sur son lit et se laissa tomber dessus en soupirant.

Silgalam se dirigea vers l'adresse que lui avait donné le patron de la taverne qu'il venait de visiter. Lorsqu'il y arriva, il regarda l'enseigne. C'était un vieux morceau de bois peint de couleurs criardes qui commençaient à s'effacer. Dessus était déssiné un poisson bleu plongeant et elle arborait en lettres bleues :

Le Rascasse Bleu

A l'intérieur, il n'y avait presque personne, ce qui était étonnant pour la soirée. Mais c'était compréhensible, car il se trouvait à côté d'une des portes de la ville, et très éloignés du centre. Les eules personnes présentes semblaient être des habitués, tous rassemblés dans un coin, qui n'avaient plus besoin de commander leur boisson, car le tavernier savait déjà parfaitement quoi servir. c'est pourquoi l'arrivée de l'elfe fut remarquée, et des yeux le suivirent pendant qu'il allait au comptoire pour commander une bière. Lorsqu'un homme la lui sevit, il dit :

"Merci. Excusez-moi, pourrais-je parler à Rigor Rackledver ?"

Homme : "C'est moi."

C'était un homme assez petit, et maigre. Il avait plusieurs balaffres au visage, et son oeil gauche était recouvert d'un bandeau pour cacher sa semi-cécité. Il avait de longs cheeux noués en un catogan sérré et quelques dents en avant.

Silgalam : "Tant mieux. On m'a dit que vous sauriez sans doute me répondre."

Rigor : "Tout dépend de ce que vous cherchez."

Silgalam : "Avez-vous déjà entendut parler d'un certain Ivellios Adranil ?"

Rigor : "Adranil...Ca me dit quelque chose. Ah, oui ! Ca fait presque trois mois, maintenant. Un type est passé, et il a parlé d'une rumeur selon quoi un vagabond serais venu à Camelot et aurait monté une sorte de rébellion contre le roi. Et il se nommait Adranil. Mais faut pas prêter foi à ces bêtises de tavernes."

Silgalam fut un peu marqué par cette nouvelle, et quitta l'établissement. Il était obligé de s'appuyer pour marcher, et titubait à moitié. Le fait que son frère monte une révolte l'étonnait. De tous ses souvenirs, ils était plutôt éffacé, et n'avait pas la carure d'un chef. Mais après tout, il ne l'avait pas vu pendant 15 ans. Silgalam retourna à sa chambre et s'étendit sur le lit. Il était tellement tourmenté qu'il ne s'endormit qu'après deux heures.

Kara se leva dès que les premiers rayons de soleil entrèrent dans la chambre. Elle ouvrit les yeux petits à petit. Elle grommela un peu puis s’étira. Elle resta encore quelques minutes couchées, bien emmitouflée dans les couettes en regardant le plafond. Elle pensait à la veille, à ce qu'elle avait appris sur elle. Et les questions s'entrechoquaient avec violence dans sa tête. Comme pour se rassurer elle-même, elle serra le coussin dans ses bras et se replia sur elle-même. Puis, comme pour en finir de se torturer moralement avec toutes ces questions, elle se leva et s’habilla après avoir fait sa toilette. Elle bailla à nouveau et se coiffa avant de descendre au restaurant de l’auberge.

Une fois là-bas, elle commanda un bon petit déjeuner avec lequel elle se régala. Elle le termina et alla payer l’aubergiste tout en le remerciant poliment. Elle n’avait pas revu Silgalam depuis la veille et elle se demandait s’il était encore couché. Sa curiosité l’emporta, elle se décida à aller voir espérant qu’il ne lui mettrait pas un couteau sous la gorge comme Asrël quand elle l’avait réveillé. Elle toqua à la porte et n’eût aucune réponse. Elle ouvrit donc la porte et entra sans un bruit. Elle regarda vite fait la décoration de la pièce puis son regard se posa sur le lit. Elle vit Silgalam dedans qui avait l’air de dormir paisiblement. Elle s’approcha doucement et lui posa sa main sur l’épaule pour le réveiller.

Silgalam se réveilla en sursaut, et s'assit sur son lit. Il regarda la cause de son réveille, et vit Kara. Il fut un peu gêné, car il était presque nu. A côté du lit, Fenrir était tout aussi surpris, mais plus par le cri qu'avait poussé l'elfe que par son réveil soudain. Silgalam salua la jeune femme, s'habilla rapidement et lava succintement son visage. Puis, il descendit pour manger quelque chose. Alors qu'il déjeunait, il dit à Kara :

"Nous allons nous séparer ici. Je penses que tu vas encore à Al de Baran, alors je te souhaite bonne route pour y arriver. Mais moi, je dois finalement aller à Camelot."

L'elfe continua à manger, et reprit :

"Donc, nous devons nous dire au revoir."

Silgalam baisa la main de Kara :

"J'ai été vraiment ravit de te rencontrer."

Ensuite, il quitta le bâtiment, et s'en alla de la ville. En marchant, il se dit qu'il aurait peut-être dut être plus gentil avec le chevalier, masi il n'avait jamais été doué pour les au revoirs. Il ne savait jamais quoi dire, où quoi faire. Finalement, il se redirigea vers la forêt Interdite pour rejoindre la ville où pouvait se trouver son frère. Il se surprit malgré tout à se demander ce que deviendrait Kara, mais chassa rapidement ces pensées de son esprit.

Kara sursauta en même temps que lui puis soupira. Décidément, elle n’arriverait jamais à réveiller quelqu’un normalement. Elle lui sourit gentiment et ne fut pas du tout gêné par le fait qu’il soir presque nu. Elle avait eu l’habitude avec son père et même certain mage. Sauf que dans le cas des mages, ça l’avait choqué plus qu’autre chose ( XD ). Elle l’accompagna en-bas et resta à côté pendant qu’il mangeait. Puis, Silgalam lui dit que leur routes se séparaient là et il lui avait fait un baise main ce qui la fit quelque peu rougir. Il s’en alla avant même qu’elle n’eût le temps de lui répondre.

Elle réfléchit quelques secondes. Elle aussi devait se rendre à Camelot. Elle voulait essayer de trouver un indice de sa naissance qui lui dirait qui sont ses grands-parents. Elle voulait les retrouver vu qu’apparemment ils étaient toujours vivant, ce qui la réjouissait mais qui lui faisait un peu peur d’un autre côté. Elle sortit de l’auberge et commença à marcher au petit galop pour rejoindre Silgalam. Elle réussit à le rattraper juste avant la Forêt Interdite. Elle arriva à ses côtés en silence :

-Je me rends à Camelot également, j’ai des réponses à y trouver… Je serais ravie de faire à nouveau route avec vous à moins que vous ne vous soyez lassé de ma présence dans quel cas je prendrais u autre chemin…

» abscence de Silgalam